Venise est bien la ville de la musique et des chansons d’amours romantiques. Depuis très longtemps la musique jaillit à Venise aussi bien de jour comme de nuit à tous les coins de rues, sur les canaux, sur le Grand Canal, dans les palais vénitiens, les ridotti, les théâtres comme la Fenice, les églises de Venise.
Les chants d’amour des gondoliers de Venise
Les gondoliers de Venise y chantaient naturellement les vers du Tasse, ces nostalgiques barcarolles que Jean-Jacques Rousseau en 1743 avait déjà entendu. Ses retranscriptions de ces chants de gondoles à gondoles firent le tour de l’Europe et Goethe, George Sand venirent à Venise écouter ces chansons d’amour romantiques des gondoliers de Venise. Les chants étaient parfois en écho sur la lagune et se propageaient de palais vénitien en palais vénitien jusqu’à la place Saint Marc et sa basilique, gênant quelque fois la quiétude du Doge de Venise.
Des oeuvres musicales inspirées par les chants de Venise
Franz Liszt lui même succomba au mythe des barcarolles de Venise et des chants d’amour, et fit le tour en gondole jusqu’au Lido, et cela lui inspira la composition du Tasso lamento e trionfo,
un poême symphonique issu donc de Venise et de ses chants.
Théohile Gautier aussi demanda à des gondoliers de chanter la nuit dans la lagune de Venise des chants populaires d’amour vénitiennes.
Wagner fut particulièrement bouleversé par ces chants mélancoliques depuis la chambre qu’il occupait donnant sur le Grand Canal de Venise dans la palais Giustinian Brandolin .
« C’est au cours d’une nuit d’insomnie que j’entendis pour la première fois l’hymne des gondolier de Venise. Venant du Rialto, montait une plainte rude, reprise après des pauses souvent prolongées par d’autres gondoliers vers l’Academia ou place Saint Marc Wagner.
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